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24 mai 2008

Elise et William Opoku

Pour avoir des nouvelles de William, rendez vous sur son blog : soutenirwilliam.wordpress.com

samedi 24 mai 2008:
Salle culturelle de Verteuil, à partir de 20h.
Cette soirée-concert est organisée afin de récolter des dons , informer de la situation de William.
Venez nombreux.

 

william

Nous soutenons William, mais nous n'oublions pas tous les autres!
Nos revendications restent inchangées :
Régularisation de tous les sans-papiers

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23 mai 2008

Communiquons

Cliquez sur la planche ci dessus, et imprimez la feuille.
Vous n'aurez plus qu'à découper les avertissements et les glisser dans vos paquets de cigarettes

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17 mai 2008

VERTEUIL- Pétition

VERTEUIL
COMMUNE LIBRE

Au Nom de William OPOKU
    De nationalité Ghanéenne, entré en France en 2004, Il s’est marié en mars 2007 avec Elise MAXIMIN de nationalité Française en suivant toute une procédure encadrée par des enquêtes de la mairie. De leur volonté de vivre ensemble, William a fait une demande de régularisation auprès de la préfecture de la Charente.  Celle-ci lui a refusée en décembre 2007 de vivre en France avec sa femme. Alors qu’aujourd’hui, ils sont mariés depuis plus d’un an avec contrat de travail et fiche de paye comme preuves d’intégration.
    Mardi, de bonne foi, il répond à une convocation de la gendarmerie pour « son dossier administratif et venir avec son passeport ». Il est mis en garde à vue puis en rétention administrative dans le but de lui faire prendre un avion prévu le lendemain à 13 heure. William s’oppose à la « mesure d’éloignement ». La cour correctionnelle saisie, le condamne à 1 mois de prison ferme avec possibilité de le remettre en rétention administrative après sa peine pour à nouveau l’expulser.

La porté politique
    La situation de William n’est qu’un exemple des pratiques des préfectures qui appliquent les lois sur l’immigration, dont le but est de faire une chasse à l’homme, respecter des quotas d’expulsions, utilisant les immigrés comme des boucs émissaires des maux que notre société vit actuellement.

VERTEUIL commune libre
    Les habitants de Verteuil sur Charente déclarent leur village libre et universel se basant sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.

Article 13 :  Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.  Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 9 : Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
Article 2, Article 14, Article 3

Ce village saisira la cour Européenne des droits de l’homme suite à l’interpellation  et la détention illégale d’un citoyen résident de la commune en vertu des articles suscités.

Nous demandons sa libération et sa régularisation.
Nous invitons tous les citoyens du monde à signer cette pétition.

3 mai 2008

Arrestations, Incarcérations et expulsions

1)*Chunlan Liu, John Maïna, Baba Traoré…

*Assez de morts ! Régularisez maintenant !

• Le 10 août, à Amiens, Ivan, 12 ans, tombait du 4’ème étage, alors que la police venait chercher son père. • Fin août, à Toulouse,

Tarek, 24 ans, se jetait aussi d’un 4’ème étage…

• Le 20 septembre 2007, Chunlan Liu est morte en tentant d’échapper à la police – à son domicile.

• Le 15 février, John Maïna, un sportif kenyan de 20 ans, débouté du droit d’asile, se suicidait. dansla Marne

• Vendredi 4 avril, Baba Traoré, un jeune Malien de 29 ans poursuivi par la police à Joinville-le-Pont, est mort noyé dans la Marne.
• À Joinville, déjà Mickaël, en 2004, et Fehti, en 2006, se noyaient dans  « poursuivis par la police ».

En janvier 2003, un somalien mourait lors de son expulsion forcée, mort provoquée par la police de l’air et des frontières, en décembre

2002, c’était le cas d’un argentin. En septembre 1998, c’était le cas de Samira Adamu, nigérianne

2)Le budget 2007 pour la lutte contre l’immigration clandestine était fixé à 179,1 millions d’euros , une hausse de 60% par rapport en 2006. Un montant qui intègre le fonctionnement et l’extension des centres de rétention, les frais d’expulsion, le contrôle aux frontières. Mais qui ne compte pas le temps passé par les fonctionnaires à poursuivre et renvoyer les sans papiers :
10894 emplois en équivalent temps plein budgétés pour 2007. En intégrant cette masse salariale, le coût total des 23000 expulsions effectuées en 2007 s’élevait à 687,7 millions d’euros (contre 534.6 en 2006) – Soit, l’équivalent du budget 2007 pour la recherche dans le domaine de l’énergie (664 millions). Ou aussi près du quart (23%) de l’aide au développement (2983 millions).
Quant l’expulsion d’un sans papier coûte 27500 euros au contribuable, le jeu en vaut –il la chandelle ?

3) 14291 étrangers sont maintenus dans les 120 centres de rétention pour clandestins (journal « Aujourd'hui en France » et « rapport du commissaire européen aux droits de l'homme » 2005)

4) Des personnes vivent dans notre pays sans papiers.
Elles vivent ici, leurs enfants vont à l’école ici, parfois elles travaillent. Etre sans-papiers, c’est une situation administrative, ce n’est pas un crime ! Et pourtant !

La chasse aux étranger.es est ouverte ! Les contrôles et arrestations se multiplient : dans la rue, aux abords ou à la préfecture, à domicile. Des pressions sont faites sur le personnel de l’ANPE, de certaines associations, les travailleurs sociaux pour qu’ils dénoncent les sans-papiers qu’ils accueillent ! Dans les écoles, la police « se renseigne » sur telle ou telle famille sans papiers. Il s’agit de faire du chiffre ! Moins de 25 000 expulsions demandées par Hortefeux pour 2007, 25 000 pour 2008...

En centre de rétention ou en prison, les sans papiers sont enfermé.es ! Les « centres de rétention administrative » sont des prisons pour étranger-es qui ne disent pas leur nom. Dans ces lieux fermés, ceinturés de barbelés et contrôlés par la police, les étranger-es qui doivent être expulsé-es peuvent être enfermé-es
jusqu’à 32 jours. Ce sont des adultes, mais de plus en plus souvent aussi des familles avec des mineur-es, et même des enfants en bas âge et des femmes enceintes !

En 2006, 201 enfants ont été enfermés en centre de rétention en France. Dont 117 à Lyon !

De plus en plus de personnes sont « retenues » (1 500 places aujourd’hui contre 786 en 2002)
La durée légale de rétention augmente : 7 jours en 1981, 10 jours en 1993, 12 jours en 1998 et enfin 32 jours depuis 2003 (le Parlement européen discute de l’adoption d’une directive prévoyant une durée de rétention pouvant atteindre 18 mois !). Les étranger-es arrêté-es qui tentent d’échapper à l’expulsion vers un pays qu’ils ont fui peuvent être condamné-es jusqu’à 1 an de prison. L’infraction aux lois sur le séjour est aujourd’hui considérée comme un délit passible d’emprisonnement. Des étranger-es peuvent ainsi être emprisonné-es pour le simple fait de ne pas se trouver en règle. Et après la prison, rien n’est réglé ! Ils/elles sont toujours sans-papiers et expulsables ! Selon les la Justice chiffres du Ministère de , les détenu-es étranger-es incarcéré-es pour infraction à la législation sur le séjour représentent le quart des détenu-es étranger-es en métropole (soit plus de 3 000 personnes). Entre 1984 et 1996, leur nombre a augmenté de 330% !

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