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Association Baobab
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3 juin 2008

La presse en parle

«Saliou et Mustapha sont des citoyens charentais. Laissez-les libres ou emprisonnez-nous tous.» Les pancartes dressées hier soir devant le commissariat d'Angoulême annoncent les revendications. Ils sont quelque quatre-vingts manifestants. La majorité se sont enchaînés pour suivre les deux Sénégalais jusqu'au bout. Les deux hommes étaient convoqués ce lundi devant les forces de l'ordre pour montrer passeports, fiches de paye et quittances de loyer. Ils ont «flairé le piège» comme ils disent.

La mésaventure de William Opoku, l'ouvrier ghanéen arrêté à la suite d'une banale convocation à la gendarmerie, est dans toutes les mémoires. Les Verteuillais sont d'ailleurs présents avec les autres membres du comité de soutien pour protester contre ce qu'ils considèrent comme «une chasse aux sans-papiers». William Opoku, emprisonné pour avoir refusé son embarquement pour le Ghana, devrait bénéficier d'une remise de peine d'une semaine. Il doit sortir vendredi. Un entrepreneur en maçonnerie de Moutardon est prêt à l'embaucher. Une nouvelle garantie pour espérer une régularisation.

Le comité veut garder confiance. Saliou, 35 ans, et Mustapha, 34 ans, sont aussi sans-papiers. Réfugiés en France depuis six et dix ans, ils ont fui la Casamance et ses rébellions successives. Ils ont toujours travaillé: des petits boulots et dans le bâtiment. «On est indépendant. On se débrouille comme on peut», disent-ils.

Enchaînés avec eux, les manifestants ont demandé à être reçus au commissariat. Ils ont trouvé portes closes. Ils ont alors décidé de se rendre à la préfecture. Toujours liés les uns aux autres • photo Philippe Messelet

Charente Libre 3 juin 08

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3 juin 2008

RESF

Merci a éducation sans frontières
d'avoir relégué l'info, leur lien...

2 juin 2008

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